Enfin, l’heure est venue pour nous d’aller à la rencontre du majestueux Machu Picchu, et réaliser l’un de nos rêves de gosses ! L’accès à cette cité Inca reste encore assez laborieux, et cela ne fait que renforcer l’envie d’y aller : la “vieille montagne” se mérite. Sur la route, nous allons en profiter pour traverser la vallée des Incas, et découvrir les vestiges archéologiques de cette civilisation andine qui a régné sur la cordillère des Andes pendant un siècle.
Notre itinéraire
Comme vous le savez, nous sommes déjà véhiculés grâce à Misti, notre petite moto Arequipeña. De fait, nous décidons d’entreprendre une “boucle” à moto de 4 jours, afin de laisser nos affaires encombrantes chez Edison à Cusco et ainsi voyager léger.
Nous savons que l’accès au Machu Picchu n’est pas une mince affaire, alors autant ménager notre monture…
La vallée des Incas
Les Salineras de Maras
Allez hop, on prend la route en direction d’un des endroits qu’on avait hâte de découvrir dans la vallée sacré : les Salines de Maras. Plus de 3000 bassins de sel sont encore exploités ici, en plein coeur de la cordillère des Andes !
Info pratique
Pour visiter les sites archéologiques de la vallée il faut acheter un Boleto Turistico. Pour faire simple, il y a deux options :
- Le boleto integral : il vous permet de visiter les 4 sites incas de la vallée sacré + les sites dans la ville de Cusco ( Qoricancha, Sacsayhuamán et divers musées). Valable 10jours
- Le boleto partial : il vous permet de choisir entre plusieurs options. Une des options permet de visiter les 4 sites Incas de la vallée sacrée : Ollantaytambo, Pisaq, Moray et Chinchero. Il est valable 2 jours uniquement… Nous avons opté pour celui-ci.
A noter que l’accès aux Salines de Maras n’est pas inclus dans le boleto turistico, il faut payer 10PEN par personne.
La route se fait assez bien jusqu’à Maras, on traverse Chinchero mais on ne s’arrête pas car on préfère arriver tôt aux salines. En allant vers le village de Maras, il faut bifurquer et prendre une route de gravier qui descend sur 6km pour atteindre les Salines.
Nous découvrons donc les salines d’en haut, en descendant le long de la route, un spectacle époustouflant ! On a encore plus hâte d’arriver en bas. Une fois à destination, nous pouvons profiter de la vue… mais c’est tout.
Malheureusement, avant il était possible de se promener dans les salines le long des bassins, mais pour limiter les contaminations c’est désormais interdit. Il est juste possible d’admirer les bassins de sel d’un unique point de vue. L’endroit reste bien entendu magnifique, et nous avons la chance de voir les exploitants péruviens travailler dans leur petit bassin de sel avec leurs bottes en caoutchouc.
Pour le drone, on a aussi droit aux menaces de payer 200€ d’amende, du coup on le laissera au chaud… On avoue qu’on était un peu frustrés de ne pas pouvoir explorer plus le site, mais c’est comme ça.
On esquive la rue des stands à souvenirs, et on reprend la moto pour remonter les 6km de graviers cette fois ci. Oh Oh, Misti ne semble pas trop apprécier les secousses permanentes… La chaine déraille 200m plus loin. Thomas réussi à la remettre, mais avec les secousses et le poids la chaine est détendue, et ne cesse de dérailler tous les 500m… On parvient quand même à rejoindre le village de Maras pour prendre un café, sur la route goudronnée ça semble aller mieux.
Thomas se sent d’aplomb à repartir de suite vers notre prochaine destination : Moray.
Moray
Pour y aller il faut faire encore 10 km sur une route caillouteuse. On part, pas très sereins et à raison : la chaine déraille dès les premiers mètres sur la route de cailloux !
Il nous sera impossible d’aller au bout comme ça… nous repartons au village de Maras pour trouver un mécanicien. Pas de chance, le mécano du coin est à Cusco pour la journée, mais c’est sans compter sur son petit cousin de 12 ans qui nous accueille, et nous dit “laissez moi faire”. Ok bonhomme, montre nous ce que tu sais faire !
Et c’est ainsi que ce petit jeune de 12 ans nous a réparé Misti en deux temps trois mouvements avec une dextérité de pro, et nous a même appris qu’il manquait une pièce sur notre chaine, ce qui expliquait qu’elle se détende en permanence. Il nous explique aussi comment la resserrer nous même, car en fait c’est fastoche ! Contents, on part acheter deux clés à molette au ferrailleur du coin, qui nous permettront d’être autonomes si on est embêtés une fois de plus. C’est un peu la magie de ces pays là, on trouve toujours une solution même dans le plus petit des villages !
Allez, cette fois on y va un peu plus sereins, et la route se déroule sans encombres jusqu’au site archéologique de Moray.
Imaginez vous des terrasses agricoles circulaires, comme de grands amphithéatres ou encore des dessins extraterrestre : c’est à ça que pourrait faire penser ce site. Les Incas avaient un grand savoir faire concernant la culture de céréales & autres légumes, et Moray était un peu leur laboratoire agricole pour expérimenter plusieurs types de cultures. Cette structure circulaire en terrasse leur permettait d’obtenir plusieurs micro-climats différents, de quoi s’amuser à faire pousser une belle variété de plantations !
Le village et les ruines d'Ollantaytambo
Nous décidons de rejoindre Ollantaytambo, étape ou nous souhaitons passer une nuit car ce petit village a la réputation d’être très agréable (bien que très touristique). Nous décidons de suivre la route la plus courte, plutôt que de re-passer par Maras.
Au lieu de faire le détour et de suivre une belle route asphaltée, on roule sur plus de 25km sur une route absolument défoncée, qui serpente entre les montagnes. On ne croisera pas un seul véhicule de tout le trajet, ni même un village. Dans ces moments là, il n’y a plus qu’à croiser les doigts pour ne pas avoir un problème mécanique 😊
Le revers positif de la médaille c’est quand même le privilège d’avoir ce genre de paysages grandioses pour nous tout seuls, et ça c’est rare !
Fort heureusement nous arrivons à regagner la dernière portion de route asphaltée, harassés d’être secoués depuis 1h. C’est sans compter les jolis pavés qui tapissent tout le village d’Ollantaytambo… c’est très joli, mais sur le moment on les maudit, car c’est reparti pour un tour de Shaker !
Soulagés d’arriver, on gare la moto pour aller trouver un resto sympa pour déjeuner. Ensuite on ira à la recherche d’un logement pour le soir, (avec un peu de confort svp).
Passer une nuit dans le village est une bonne option selon nous car tous les tours organisés venant de Cusco visitent les ruines d’Ollantaytambo l’après midi, et c’est tout simplement noir de monde… Alors, on préfère profiter de l’après midi pour déambuler dans les rues du village et s’approcher les ruines gratuites de Pinkuylluna, afin de garder la visite des ruines d’Ollantaytambo pour le lendemain matin.
Le village est adorable, les ruelles pavées ont énormément de charme, d’autant plus qu’elles ont conservé leur plan originel de la période Inca ! Par contre les prix des resto nous rappellent qu’ici le tourisme est roi. On a quand même trouvé une Chifa pour un diner abordable (les Chifa sont les resto d’influence asiatique du Pérou servant notamment l’Arroz Chaufa, le riz frit, ça rappelle des souvenirs d’Asie et c’est super pas cher !).
Le lendemain matin, pas de chance la pluie est de la partie alors nous décidons de patienter pour voir si le temps s’éclaircit. Bon c’est pas parfait mais au moins la pluie cesse, alors c’est parti pour la visite du deuxième site inclus à notre Boleto Turistico. Les ruines d’Ollantaytambo sont très impressionnantes sur leur flanc de montagne, on s’imprègne vite de l’ambiance mystique de cette ancienne forteresse Inca, sans le flot de visiteurs en prime, ce qui est fort agréable.
Une fois la visite terminée nous prenons la route pour atteindre notre objectif ultime : le Machu Picchu.
Visiter le Machu Picchu en Autonomie
Notre épopée pour rejoindre Aguas Calientes
Comme vous le savez, le Machu Picchu se mérite, et s’il est resté caché aussi longtemps, c’est bien que son accès n’est pas si simple et notamment quand on veut s’y rendre par soi même.
Alors en fait si, on peut y aller facilement en prenant le train à la gare d’Ollantaytambo qui emmène directement à Aguas Calientes, le village le plus proche du Machu Picchu. Sachez que ce train est l’un des plus chers au monde : entre 60 et 70euros l’aller pour une quarantaine de kilomètres. ça vous refroidi aussi, hein?
- Rejoindre Santa Teresa
Il est possible d’aller jusqu’à Santa Teresa en colectivo depuis Cusco, mais on ne connait pas le détail de l’itinéraire.
Pour notre part, nous partons d’Ollantaytambo avec comme objectif de rejoindre Santa Teresa le soir même, qui est notre dernière escale avant d’arriver à Aguas Calientes.
Nous prenons la route, tout va bien jusqu’à ce que nous montions en altitude. Nous devons en effet passer un col à 4200m au niveau du village d’Abra Malaga. Plus on monte, plus il fait froid et plus les nuages s’épaississent, et ce qui devait arriver arriva : grosse perturbation en vue !
On roule un peu sous une forte pluie et on décide de s’abriter devant un espèce d’étable abandonné au bord de la route. On attend 15 20minutes, on se gèle un peu et on ne voit pas du tout la pluie se calmer… Dans ces moments là quand tu vois les minibus de touristes passer, qui eux sont au sec et au chaud tu te demande quelle mouche t’a piqué ???
Bref on se fait une raison, on décide de repartir affronter les gouttes. Au bout de quelques minutes à peine Thomas ne sent plus du tout ses doigts, impossible de continuer en sécurité. On arrive au niveau d’une chapelle et on voit des petites échoppes qui vendent des friandises, on gare la moto et on fonce trempés vers l’une des maisonnettes à la porte entre-ouverte. L’habitante d’une des maisons, une femme Quechua nous invite tout de suite à entrer chez elle, où elle vit avec sa soeur. Un feu réconfortant brule dans la petite pièce ou elle cuisine, on s’installe à côté et elle nous sert gentiment un mate de coca bien chaud.
On vous raconte cet épisode car c’est sans doute l’un des plus marquants de notre voyage au Pérou, et parce que c’est pour ce genre de moments là que voyager à moto prend tout son sens. On réalise vraiment le mode de vie très simple et rustique de ces familles d’origine Quechua, vivant à 4200m d’altitude avec pas grand chose d’après nos standards, mais suffisamment pour être bien.
On passera une heure dans cette petite maison, à discuter dans un espagnol approximatif (elles parlent le Quechua) avec ces deux soeurs dont l’une est aveugle mais d’une bonne humeur incroyable. Elles nous proposent de manger les plats qu’elles ont préparé : du Rocoto Relleno et du Segundo de Fideo. La viande reste non identifiée, d’autant plus qu’on voit les petits cochons d’inde qui courent par terre, on préfère pas savoir ! On a l’impression d’être dans RDV en terre inconnue, on a conscience de vivre un moment de partage qu’on aurait jamais vécu en étant au chaud dans un minibus. Alors oui, on dit merci la pluie, de nous avoir offert ce moment !
Le meilleur dans tout ça c’est que la pluie s’est arrêtée, et que nous avons pu nous réchauffer un peu, nous repartons requinqués !
Plus on redescend plus on sort des nuages et on découvre ces routes en zig zag dans les montagnes, splendide ! Le soleil nous réchauffe, et la route devient plus agréable. On arrive à Santa Maria, en début d’après midi. ll est possible de prendre un collectivo pour aller jusqu’à Santa Teresa, la route sur cette portion n’étant plus asphaltée.
On a la chance de croiser un autre motard qui nous dit que c’est faisable en y allant tranquille sans soucis, alors on y va, c’est parti pour 23km de motocross !
La route est super jolie, et en fait on l’a trouvé moins difficile que la portion qu’on a fait entre Moray et Ollantaytambo la veille… il faut juste faire attention aux croisements avec des voitures & camion qui roulent plus vite, et vous asperge de poussière (on ferme la bouche !). En une petite heure nous arrivons au village de Santa Teresa où nous passerons la nuit avant d’aller vers Aguas Calientes le lendemain.
Chance pour nous, ce soir là c’est l’anniversaire du collège (oui ça se fait beaucoup au Pérou) : les enfants sont habillés en costumes traditionnels de la région de Cusco et défilent dans la rue. Ce soir, ils font un spectacle de danses traditionnelles dans leur école, du coup on y va pour 3PEN l’entrée. Un moment super sympa, et les costumes sont superbes. Il y a aussi des sources chaudes à Santa Teresa qui sont très réputées, si vous avez l’occasion d’y faire un plouf !
- Arriver à Aguas Calientes
On se lève tôt pour arriver à Aguas Calientes dans la matinée et pouvoir faire le Machu Picchu dans la journée. Malheureusement il pleut depuis plusieurs jours et ça n’a pas l’air de s’arranger. De toute façon nous avons choisi l’option “à l’arrache”, c’est à dire de ne pas acheter nos billets à l’avance, du coup on y va, et on avisera sur place.
On laisse la moto dans notre hostal et on part en taxi jusqu’à Hidroelectrica, qui n’est rien de plus qu’une gare ferroviaire.
Une fois là bas, on commence par prendre un petit dej pour laisser passer l’averse. Ensuite, il s’agit de longer à pied les rails du train sur 10km pour arriver au village d’Aguas Calientes. C’est très facile, il est impossible de se perdre.
5 minutes après notre départ, la pluie revient et ne nous lachera pas pendant les 10km de marche 🙂 On commence à s’habituer à être trempés en permanence !
Guide du machu picchu en dernière minute
Infos pratiques
Il est fortement recommandé de réserver ses billets à l’avance pour visiter le Machu Picchu car il y a des quotas de visiteurs par jour et par heure.
- Si vous voulez gravir la Montagne ou le Wayna Picchu, il faut réserver plusieurs mois à l’avance. Cela implique de connaitre la date précise à laquelle vous serez sur le site, impossible pour nous.
- Il est quand même recommandé de réserver ses billets en ligne au moins la veille pour être sur d’avoir des places à l’horaire souhaité. Vu la météo instable à cette période, on préférait vraiment pouvoir décider du moment opportun au dernier moment plutôt que de se résoudre à le faire sous la pluie.
- Alors si comme nous vous ne voulez pas réserver à l’avance, il est tout à fait possible d’acheter ses billets sur place. Plus vous y allez tôt, plus vous aurez le choix des créneaux horaires de la journée. En général on peut acheter pour le jour-même si on y va le matin (alors certes vous n’aurez pas forcément le premier créneau de 6h, à moins d’attendre le lendemain pour le faire, de toute façon c’est le moment ou il y a le plus de monde). Privilégiez l’après-midi si vous voulez être moins nombreux sur le site.
- Une fois votre billet acheté, il faut vous rendre au bureau de la compagnie de bus ou vous devez aussi faire la queue pour acheter des billets de bus (à un prix exorbitant). En fonction du monde qui attend à l’arrêt, vous pouvez vous retrouver à attendre plusieurs heures…Pas de panique, vous pouvez arriver un plus tard que l’horaire affecté pour votre visite du Machu Picchu (mais pas en avance).
- Vous avez enfin l’option de faire le trajet jusqu’au Machu Picchu à pied, en 1h environ.
On arrive un peu découragés à Aguas Calientes, surtout quand on voit l’immeeeeeeeeeeeeeense file d’attente de personnes qui attendent sous la pluie avec leur cape pour prendre le bus et aller au Machu Picchu. Vision d’horreur, on ne peut pas se résoudre à faire la queue pour y aller sous la flotte. On se bénit une fois de plus de ne pas avoir acheté en avance nos billets. On décide de prendre un deuxième petit dej de réconfort, et de chercher un logement pour la nuit pour nous laisser la possibilité de le faire le lendemain. Sachez qu’Aguas Calientes est le stéréotype de la ville touristique par excellence, les prix sont gonflés, vous ne croisez que des touristes et des rabatteurs dans les rues. On trouve donc une petite chambre dans un hospedaje un peu précaire mais dans notre budget.
On s’apprête à aller prendre un café vers 14h30 et on s’aperçoit en sortant qu’il y a quelques rayons de soleil !
Un gros dilemme s’offre à nous : on y va maintenant avec garantie d’avoir du soleil, ou on attends demain matin sans savoir quel temps on aura ?
On court jusqu’au guichet ou se vendent les billets pour le Machu Picchu et la personne à l’accueil nous dit qu’il y a encore des tickets pour le dernier créneau, mais qu’il faut nous dépêcher, car le site ferme à 17h30. Aller Banco on y va, on préfère courir et avoir le Machu Picchu sous le soleil que faire 3h de queue demain pour l’avoir peut être sous la flotte.
L’avantage en y allant en fin d’après midi, c’est qu’il n’y a pas la queue pour acheter les billets, pas la queue non plus pour acheter les billets de bus, et pas d’attente pour prendre le bus. On doit être 6 dans le bus pour y aller, et tous les bus retour sont pleins. On se sent un peu à contre courant quand même.
La visite du Machu Picchu
On arrive en haut vers 15h30, et on court pour monter le plus vite possible au point de vue. Et là, la CLAQUE !!!
Le Machu Picchu fait partie de ces endroits dans le monde qu’on a vu des centaines de fois en photo mais qu’on a l’impression de découvrir pour la première fois quand on est devant. Il n’y a pas de doute, c’est vraiment une merveille du monde, et le soleil qui perce entre les nuages ne fait qu’accentuer notre bonheur à ce moment là. La vue est complètement dégagée, ce qui n’était pas du tout le cas le matin même.
On est comme des enfants à Disney, le sourire jusqu’aux oreilles, on sait qu’on a que 2h pour visiter le site (sur 4h en temps normal) alors on court jusqu’à l’Inca Bridge. Il est 16h00, l’accès vient de fermer. On supplie littéralement le garde qui se montre très catégorique à haute voix, mais qui nous fait un petit clin d’oeil discrètement et nous fait entrer, en nous disant de nous dépêcher ! On oubliera jamais cette fleur que nous a fait ce garde.
Le Pont des Incas est construit directement à flanc de montagne, sans rambarde. C’est un exploit d’avoir construit ce pont en pierre à cette époque là, on en revient pas surtout que la vue est vraiment vertigineuse.
On repart vite pour aller visiter les ruines et entrer dans le vif du sujet. Alors si le site ferme à 17H30, sachez que beaucoup d’espaces ferment à 16h, 16h30 ou 17h dernier carat. On est un peu frustrés car on pensait pouvoir profiter jusqu’au dernier moment !
On pourra quand même visiter une partie des ruines, avec la compagnie des lamas qui vivent sur le site.
A aucun moment on regrette d’être venus si tard, pour la simple et bonne raison qu’on a le Machu Picchu quasiment pour nous : il n’y a presque plus de touristes, la plupart sont déjà repartis. Alors on en profite vraiment, on ne sent pas du tout sur un site touristique pollué par des centaines de touristes qui gachent le paysage. La découverte du Machu Picchu n’en est que plus agréable, surtout avec les lueurs du coucher de soleil, on aura une dernière vision du site désert, silencieux, magique.
Alors même si on a pas pu visiter l’intégralité des ruines Incas, on est reconnaissants d’avoir pu réaliser un de nos rêves en toute intimité, avec le soleil en prime, et ça n’a pas de prix. Un souvenir qui restera gravé à jamais dans nos mémoires, et qui a dépassé nos attentes.
Le retour à Cusco
Après une nuit chaotique à Aguas Calientes, on refait tout le trajet en sens inverse sur la journée. Nous allons ensemble en moto jusqu’à Santa Maria ou je décide de prendre un mini van pour rentrer à Cusco en 4h, un peu fatiguée de la moto. Un peu de confort est plaisant, surtout quand on voit la pluie tomber sur les vitres du van (pensée pour Thomas quand même qui finit le trajet seul à moto, et se reprend la même pluie au col d’Abra Malaga 😊 )
On arrivera en même temps en fin d’après midi, contents de notre périple et de pouvoir se reposer quelques jours de plus à Cusco pour récupérer de cette étape intense !
La vallée des Incas vaut la peine d’être explorée, car on s’imprègne vraiment de la culture Inca et on en prend toute la mesure. Ces endroits sont forts touristiques alors il faut savoir en faire abstraction ou s’adapter pour savourer les lieux.
Quant au Machu Picchu… il est réellement à la hauteur de sa réputation : merveilleux. C’est le genre d’endroit qui te donne envie de pleurer quand tu le touches du doigt ! On ne peut que vous recommander de le faire en fin de journée pour être tranquilles.
Ollantaytambo : Mama Killa, un très bel hostal avec une jolie vue sur les ruines. Belle chambre avec SdB privée et Petit Dej inclus – 65 PEN (18€)
Santa Teresa : Qapaq Nan, un hostal récent tenu par un jeune adorable, chambre double avec SdB privée 50PEN (13€)
Le marché d’Aguas Calientes à le mérite de proposer des prix attractifs.
Bus A/R pour le Machu Picchu : 161 PEN à deux (44€…) no comment.
Colectivo Santa Maria – Cusco : 20PEN s’il est plein (5,6€)
Salines de Maras : 20PEN par personne (5,6€)
Boleto partial vallée sacrée : 70PEN par personne ( 20€)
Entrée au Machu Picchu : 304 PEN à deux (83€)