Philippines

A la découverte de l’île de Siargao

Après un mois de vadrouille au Vietnam, direction les Philippines pour un mois de détente bien mérité pour les Chakaouètes ! Notre aventure commence à Siargao, une île paradisiaque à l’extrême est des Philippines. Peu connue, elle réserve pourtant son lot de trésors.

Notre arrivée à Siargao

Direction Manille

Vous commencez à savoir que si les transferts sont trop faciles entre les pays, ça nous lasse !

Comme d’habitude, nous aurons droit à notre super transfert nocturne qui durera 16h ! Ah, là c’est plus drôle !

Rappelez vous, nous sommes à Hanoi, et nous quittons le pays ce soir à 2h30 du matin. Notre vol commencera par avoir une heure de retard, nous partons donc vers 3h30 (évidemment nous n’avons pas dormi avant).

Nous arrivons à Manille vers 6h du matin, un peu fatigués : impossible de fermer l’oeil dans l’avion.

Nous avons décidé de partir directement sur Siargao, on avait besoin de se poser quelques temps et récupérer de notre mois au Vietnam. Nous avons donc pris un vol direct de Manille à Siargao qui part à 11h. 

Welcome in general Luna

A 14h, nous arrivons à destination ! Soleil et Cocotiers, bonjour !

Un van nous dépose à General Luna, qui est « the place to be » à Siargao : c’est la bas qu’il y a le plus d’infrastructures touristiques, de spots de surfs et d’animation.

Il est 15h, on est affamés donc on procède par étape : d’abord on mange avant d’attaquer les recherches (faut pas déconner sur les priorités).

Et ce n’est pas évident… tous les endroits ou nous allons proposent des logements un peu basiques pour 25€ ! Du genre, un tipi avec un matelas quoi…

Nous marchons et nous finissons par trouver un hébergement à 20€ la nuit, avec SdB privée (entendez un seau, un toilette sans chasse d’eau et de l’eau froide, ah on a quand même un pommeau de douche !)

Nous sommes accueillis par Marc, un philippin super sympa qui nous prête son scooter pour aller récupérer les sacs laissés au resto.

Pour nous c’est le black out, après 36h sans sommeil : couchés à 18h, levés à 11h… mais avec tout de même un petit réveil inopiné à 6H30.

On sent le lit bouger d’avant en arrière, ça nous réveille. On comprend qu’il s’agit d’un séisme, car il y en avait eu un 2 jours avant qui avait été pas mal ressenti sur l’île. Nous en sentirons plusieurs durant les premiers jours, en moyenne autour de 4,9 sur l’échelle de Richter. Rien de grave bien-sûr, juste une sensation mais quand même, ça nous a fait bizarre !

Notre petite routine à Siargao

Après un mois au Vietnam à fond les ballons, on avait besoin de VACANCES (on ne le dira jamais assez, le voyage ce n’est pas que des vacances…).

Nous avons donc posé les sacs pour 13 jours à Siargao, ou nous avons eu le plaisir de retrouver une petite routine qui fait du bien…

Surfer

Bien-sûr, nous ne sommes pas là par hasard : c’est le paradis du surf aux Philippines ! 

Il y a en effet le spot Cloud 9, mondialement connu pour les compétitions de surf internationales qui s’y dérroulent. 

L’endroit est notamment connu pour son long ponton en bois qui permet de rejoindre le spot directement à l’eau :  on évite ainsi de passer par les rochers pour y aller !

Ne pensez pas pouvoir y surfer facilement, ce spot est fait pour les surfers expérimentés.

En revanche, juste à coté il y a Jacking Horse pour les débutants, et Quicksilver pour les niveaux intermédiaires. 

Les autres spots un peu excentrés de General Luna sont :

  • Giwan, à 30mn de scooter du centre, à la fois pour débutants et intermédiaires (spot préservé du vent en cette saison). Vous croiserez peut être le sympathique Jerry, qui est en train de construire sa Guest House à l’entrée du spot.
  • Daku, à 15mn de bateau depuis le port de General Luna (comptez 400P pour 2). Le niveau est un peu plus élevé.

 

Giwan

Thomas a jeté son dévolu sur Giwan. Nous vivons donc au rythme des marées, qui conditionnent l’horaire de la session de surf du jour. Il est possible de louer sa planche directement à Giwan, mais nous avions notre propre scooter avec des racks montés spécialement pour transporter une planche (tous les scooters en sont équipés). Du coup, Thomas a pris sa planche à la semaine pour un prix plus intéressant (300P par jour).

L’endroit est paradisiaque, la petite plage est très agréable pour ceux qui ne surfent pas. Par contre, dans l’eau c’est des rochers, donc attention aux pied ! On saluera le fait que Kaouète ait accepté de surfer avec Thomas (cadeau de St Valentin) et qu’elle a réussi à se mettre debout (applaudissements).

 

A Siargao, le tourisme est très influencé par le surf et on y retrouve aussi le côté relax, « chill » comme on dit, avec des cafés branchés, les pieds dans le sable, des surf shop, des bars etc. On retrouve quand même une population de touristes importante, mais ça reste tout à fait acceptable.

A Daku

Reprendre les fourneaux

L’inconvénient est le cout de la vie à SIargao : tout est relativement cher et notamment au niveau des resto. Du coup nous avons pu profiter de la cuisine de Marc et sa famille pour cuisiner. Quel plaisir de refaire ses courses, acheter ses légumes, se préparer ses propres petits déjeuners. C’est la première fois qu’on le fait depuis 3 mois et ça nous fait du bien, en plus, ça fait des économies. 

En utilisant la cuisine de Marc et sa femme, on a vraiment l’impression de faire partie de la famille et de vivre en coloc. 

Manger des smoothies bowl

Ah, on ne compte plus le nombre de bols que nous avons englouti chez Shaka, un smoothie bar avec vue sur Cloud 9.

Le cadre est idyllique, mais surtout les smoothies bowls sont de vraies oeuvres d’art ! 

On a adoré retrouver un peu de fraicheur pour le petit dej.

Manger des Pan des Coco

Element majeur de notre routine ici, et la plus grande découverte culinaire des Philippines : les pan de Coco !

Ici, il y a beaucoup de boulangeries avec de petites viennoiseries, et plus particulièrement les Pan de Coco. Ce sont des petits pains briochés fourrés à un mélange coco/sucre (et probablement un peu de margarine…). C’est bon, on est accro, il ne se passe pas une journée sans qu’on s’y arrête si bien que le vendeur nous connait bien maintenant. Attention, parfois il n’y en a pas et là c’est le drame… on se rabat sur des Pan de Choco, ou des Pan de Espana (juste du sucre et du beurre… qui a dit qu’on maigrissait en voyage ?)

Le plus dingue dans tout ça c’est que les petites pâtisseries ne coutent rien (10cts… aucune raison de s’en priver)

On partage quand même !

Faire des soirées jeux de société

Nous nous sommes liés d’amitié avec Wayne et Halina, un couple d’Anglais qui étaient nos « colocs » chez Marc. Nous avons partagé notre quotidien avec eux, allant des excursions aux sessions surf avec Thomas. 

Mais surtout, ce sont nos meilleurs copains de jeux de société !

Nous leurs avons appris à jouer au Monopoly Deal (versions Française svp, c’était deux fois plus difficile de comprendre ) et ils ont adoré (tout comme Clem et Leo au Vietnam qui étaient devenus accro).

Nous avons donc passé des soirées entières à jouer, au Monopoly et autres jeux qu’ils avaient emmené. Retour en enfance garanti ! 

Trouver le pire logement depuis le départ de notre voyage

Nous sommes restés 13 jours mais nous avons fait 3 transferts de sacs…

Notre hôte Marc était complet pour 4jours, nous avons du changer d’endroit. Bien-sûr, nous continuons à rester groupés avec nos copains anglais qui avaient repéré le même hébergement que nous.

Nous débarquons donc dans un bungalow dans un terrain vague complètement défraichi, un peu laissé à l’abandon, et tenu par un Allemand qui a l’air un peu bizarre. Pour l’anecdote, on avait repéré déjà qu’il avait l’air d’y aller franco sur la bibine, et quand nous sommes arrivés il avait une entaille sanglante sur le front, soi-disant liée a « un empoisonnement alimentaire, je me suis cogné la tête sur les toilettes en vomissant ». Mouais.

Bref, ça sentait vraiment le moisi dans le bungalow, la douche coule au goutte à goutte, c’était vraiment la déprime.

Le soir venu, Kaouète trouve un cafard dans la salle de bain, jusque là c’est plutôt commun aux Philippines. 

Soudain, on entend Halina hurler dans la chambre d’â coté (j’ai l’impression d’écrire un roman, et de vous tenir en haleine… gros suspense ! )

Halina nous explique qu’un énorme cafard avait élu domicile sous son oreiller et qu’elle était tombé nez à nez avec lui. Ok, Thomas est mandaté pour l’inspection générale avec Wayne. Les lits sont retournés, les matelas aussi et là on se rend compte que c’est infesté de cafards !

Les coups de tongs fusent, mais Kaouète est au bord de l’attaque cardiaque et nous partons à 23h acheter une bombe anti cafards. 

Même en ayant intoxiqué la pièce à la bombe, on en trouvera encore deux qui se promenaient…

Autant vous dire que la nuit fut longue, emmitouflage dans le duvet et lumière allumée, nous quittons ce taudis dès le lendemain matin.

Wayfarers Cloud 9 a pris la tête de notre TOP des pires logements depuis le début du voyage ! 

Nous passerons les 4 nuits suivantes dans une Guest House très sympa, avant de repartir une nouvelle fois chez Marc pour notre dernière nuit… 13 jours, 3 déménagements, la base !

Excursions à Siargao

Mapupungko Rock Pool

Ce fut notre première expédition, en fin d’après midi après une session surf.

Nous décidons d’aller découvrir Rock Pool, une piscine d’eau de mer formée par la marée basse, il faut environ 1h pour s’y rendre. 

Sur la route, nous passons par la célèbre route bordée de cocotiers (appelée « Top Of the Road »). C’est particulièrement photogénique au drone ! 

Ce trajet nous offre une première immersion dans l’île, et nous découvrons son authenticité et sa beauté.

Le temps est un peu couvert, mais nous décidons de poursuivre notre route. Nous sommes le 13 Février, et à l’entrée nous découvrons que le site ferme le 15 pour une durée d’un mois. Coup de chance donc de ne pas avoir attendu pour y aller…

L’entrée coute 50P par personne, et malgré les nuages, l’eau est incroyablement bleue et transparente.

C’est surréaliste, l’océan s’est retiré et il ne reste plus que ce résidu d’eau dans une cavité un peu plus profonde, qui forme un bassin translucide. L’endroit est un peu fréquenté, mais nous parvenons à être les derniers à partir. Coucher de Soleil à Mapupungko, ça en jette !

Le retour en scooter fut sans doute le pire trajet à deux roues depuis le départ (même après le Vietnam, c’est dire !).

Il faisait nuit, les routes sont dans des jungles infestés de moucherons, et à Siargao, les pluies tropicales sont quotidiennes…

Nous passerons 20 bonnes minutes sous une pluie diluvienne, qui fouette le visage et obstrue la vue. Il aurait fallu un masque et tuba pour conduire. Epique, on a quand même sacrément rigolé de la situation. 

Sugba Lagoon

Cette excursion commence au port de Del Carmen, à 1h de General Luna sur la côte Ouest de l’île.

Ensuite, une Bangka (bateau typique Philippin) traverse la mangrove durant 45 minutes pour nous emmener au Sugba Lagoon. Les bateaux prennent 6 personnes maximum, ça tombe bien on est 6.

Arrivés là-bas on découvre un bassin d’eau turquoise et transparente, avec la possibilité de louer Kayak, Paddle mais aussi un super plongeoir.

On aura notre dose de sensation au moment du grand saut, ça ne parait pas comme ça, mais d’en haut c’est assez impressionnant, et la réception peut faire mal aux fesses (Kaouète) ou aux cervicales (Chat)… 

Nous passerons 3h à sauter, pagayer et barboter dans ce superbe lagon, avant de repartir.

Le tour de l'île en scooter

Pas question de repartir sans avoir exploré le Nord de l’Ile. Nous partons à deux scooter, toujours avec nos colocs Anglais.

  • Le point de vue sur la forêt de cocotiers

A 30 minutes de General Luna sur la route se trouve un point de vue sur une superbe forêt de cocotiers.

  • Pacifico Beach

Pacifico est une jolie baie qui et aussi un spot de surf. C’est assez venteux et ce jour là les conditions sont plutôt mauvaises. Thomas la eu a bonne idée de porter le maillot de Basket qu’il a troqué à Marc contre son board short. Du coup, il porte le nom d’un joueur de Siargao et le nom d’un village de l’île. Pour la discretion c’est raté, les philippins sont tous surpris de voir un touriste porter le maillot de basket local. On a le droit à des questions, à des réactions « mais c’est mon village ! mais c’est mon nom de famille ! » .

Bah c’est un peu comme si on croisait un chinois porter le maillot d’un des joueurs de l’équipe de foot de Mérignac à Bordeaux (ils ont une équipe de foot au moins ? Of course, pour les connaisseurs, Rio Mavuba joue là bas 🙂 ).

 

Le fameux maillot de Basket local
Pacifico Beach

Improbable, on trouvera même un resto qui a le Monopoly Deal en Anglais à disposition (et merde, nos copains anglais se rendent compte qu’on leur a menti sur la signification des cartes… mais non on est pas comme ça !) 

L’ile de Siargao est vraiment branchée nature : on traverse des forêts, des rizières vertes à perte de vue, des villages avec toujours des enfants souriants et heureux de nous croiser.

  • Alegria Beach

Alegria Beach, à l’extrème nord de l’ile sera la cerise sur le gâteau (ou la noix de coco sur le cocotier, version préférée par Thomas) : plage déserte, eau turquoise, pas de vague et du SABLE, bref du bonheur.

Le retour est assez long car nous finissons le tour de l’île sans autres arrêts afin d’arriver avant la tombée de la nuit. En tout cas, on a adoré cette journée d’exploration, cheveux aux vents  !

Explorer les rizières

Les abords de General Luna regorgent de rizières toutes plus belles les unes que les autres. Nous avons pris plaisir à les explorer, à se faufiler sur les petits chemins (OK on est tombés car il y a des gros trous qui ne préviennent pas) et apprendre à un enfant du village comment on fait décoller un drone. Chouette balade ! 

Départ de Siargao

Et oui, toutes les bonnes choses ont une fin. On s’y sentait si bien que l’on a hésité à passer le mois entier ici dans notre petit quotidien retrouvé… Il faut dire qu’après 3 mois et demi de voyage intensif, on en avait besoin !

Le moins que l’on puisse dire c’est que notre arrivée aux Philippines marque une rupture culturelle pour nous par rapport à ce que nous cotoyions sur le continent Asiatique. Ici, on a clairement l’impression d’être tombé sur une île sud-américaine plus que sur une ile asiatique… L’influence espagnole est très présente, que ce soit dans les noms de villes, dans la langue, ou même dans les produits que l’on trouve. Le peuple philippin est jovial, chaleureux, souriant, accueillant, et tous vivent au rythme de la musique. Nous avons été bercés durant près d’une semaine par les musiques latines de Marc à fond la caisse ! On adore !

Après quelques hésitations sur la poursuite de notre séjour (il est très difficile de choisir entre les îles aux Philippines), nous décidons d’aller à l’extrême opposé de Siargao : Palawan, l’ïle la plus prisée des touristes et pour cause, ça  a l’air magnifique !

Suite au prochain épisode 🙂 

Retrouver une routine, connaitre le boulanger, cuisiner son dîner, autant de choses simples que l’on oublie en voyage. Nous avons pris plaisir à les retrouver le temps de 13 jours à Siargao, l’endroit ou nous sommes restés le plus longtemps à ce jour. Nous prenons gout à ce rythme “slow travel” et décidons de le poursuivre à Palawan. 

  • Jeannine Residence : chez Marc, nous y avons passé 7 nuis. Possibilité de cuisiner, chambre avec SdB privée (eau froide) et clim. Bien situé. 1200P la nuit, ristourne à 1000P (17€) sur 5 nuits.
  • Wayfarers Cloud 9 : infesté de cafard, miteux bref l’horreur. 700P (11,8€)
  • Nine Cloud Homestyle Accommodation : 650P  (11€) pour une chambre avec ventilateur et SdB commune. Très bien, mais plus éloigné du centre de GL. Ils ont leur propre resto, pas cher et très bon. C’est notre préféré.
  • Aventino’s : Pizza bon marché et très bonnes
  • Warung : resto indonésien, très bon mais budget plus élevé
  • Shaka : les meilleurs Smoothie Bowl !
  • Kambal Pan de Sal : les Pan de Coco !
  • Vol Manille – Siargao : 3h – 85€ par personne
  • Van Aéroport – General Luna : 350P par personne (6€)
  • Tricycle General Luna – Port de Dapa : 300P à deux (5€)
  • Location de scooter : 300P par jour sur une semaine (5€)
  • Magpupugnko : 50P par personne
  • Sugba Lagoon : 1600P la bangka pour 6. L’entrée était aux environs de 100P par personne.

Info Pratique : attention, le DAB de General Luna est souvent en panne, et quand il marchait, il n’a accepté ni notre carte Visa Boursorama ni notre MasterCard N26. Nous n’avons donc pas pu retirer d’argent… La première fois, nous avons été au restaurant Ronaldo’s qui accepte le transfert d’argent moyennant 10% de frais (oui, 20€ de frais ça nous a fait mal mais on était bloqués). 

A Dapa, nos deux cartes ont été refusées dans les trois DAB de la ville, nous avons pu retirer chez Cebu Pacific moyennant 5% de frais. Et enfin, on a réssayé à General Luna avec la visa perso de Thomas et c’est la seule a avoir été acceptée…

Notre Photo Coup de Coeur ❤️

Siargao Vu du Ciel

4 Comments

  • Archangella Jacques

    Bravo Kaouete pour le surf 🏄🏻‍♀️
    Superbe encore et toujours : paysages et rencontres magnifiques… on attend la suite…

  • Nat

    Magnifique, ça fait rêver. Les photos et les films sont au top , notamment avec le Drone (très bonne idée )😍.
    Vous pouvez enfin vous laisser vivre, il faut bien recharger les batteries pour pouvoir continuer votre périple 😊.
    A très bientôt, j attend le prochain récit avec impatience.
    Gros bisous 🤗🤗😘😘

    • Chakaouète

      Ahah merci beaucoup J’en connais un qui sera content du compliment sur l’investissement du drone, c’est magique ! Le prochain récit ne devrait pas tarder, il est prêt mais il manque un peu de connexion pour le finaliser ! Gros bisous !

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